Les derniers films que vous avez vus

Le grand jeu, inspiré de plusieurs affaires politico-médiatiques dont principalement celle de Tarnac. Pas mal je trouve.
Le lien en streaming : http://marbaz.com/kk4g5fh13cv121qs5qs4z5az4fg4fgd8cx/index.php?option=com_content&view=article&id=3136695716:ghhghgh&catid=12:thriller-&Itemid=20

Mud, sur les rivières du Mississipi

Film masculiniste dans lequel les valeurs de ce que doit être un homme sont mises en exergue.
Le film a été pas mal encensé par la critique car il y a des piètres tentatives de symboliques diverses assez gênantes car le spectateur n'a pas de mal à imaginer que le réalisateur pense que ce qu'il a fait est sale.
Ma conclusion concernant ce film : si je ne savais pas que c'était un film street cred' et qu'on m'aurait dit que ce n'était qu'un téléfilm de l'après midi en semaine sur m6, j'aurais cru.

The Revenant de Inaritu ( Babel, Amours chiennes ) avec Leonardo Di Caprio

Film pro paléo qui démarre pas mal. La moitié du film est bien, prometteuse. La qualité de l'image est bonne aussi je pense que le réalisateur utilise du matériel macintoche.
Après ya plein de trucs pas crédibles. Dommage. La deuxième moitié est décevante.
La gestion de la problématique indigène indien / wasp est interessante mais ça manque de quelque chose AMHA, peut-être de lecture d'Aqni pour Inaritu.

Braqueurs contre Dealers, avec Roche Dizaime et Kaarisse.
Démarre fort, prometteur. Dans l'ensemble un bon film. Contrairement à la trilogie Banlieue 13, celui-ci est beaucoup plus romantique et gothique, à l'image de la scène trap actuelle.
Ce film m'a pas mal conforté que pour faire de l'argent facile de manière sereine, rien de tel qu'un poste au service de l'Etat colonial en colonie. Car la fin est tragique et décadente pour ceux qui s'en sortent vivants.
Le féminin dans le film est solidement ancré dans le registre Manman-Soeurette qu'on respecte / petite copine Bibitche qu'on enfile.
Les protagonistes ont tous une paire de couilles en cas de problème.


J'ai pu voir ces trois films grâce à Itunes qui, soit dit en passant, fut très arrangeant sur le remboursement du film que j'ai eu du mal à charger à cause du pathétique wifi tiers-mondiste de l'hôtel à Mahajanga.

Incroyable, j'ai la 4g sur mon iphone7+ en rase campagne dans le Gard comme à Paris. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, c'est historique, un peu comme lorsque l'homme est passé de la station quadripède à la station bipède ! La division Ville/Campagne s'émousse peu à peu. Je peux garder un oeil sur mon appli boursorama pendant une randonnée. C'est une abolition de la contradiction bourgeoise sphère publique professionnelle et de la sphère privée dévolue aux loisirs.

Premier contact, Moonlight et The Fits. Tous les trois très bien !

bel avatar

C'est ce post FB d'un jeune fillionniste de ma région qui m'a convaincu de rallier cette cause.

damned, pour vaincre ou pour périr, carrément. C'est beau le romantisme de la jeunesse, même de droite.

Premier contact est cool effectivement, mais la fin c'est tout pété!

Moonlight est très bien, mais je m'attendais à quelque chose de plus percutant, plus engagé.

La La land à voir, c'est très bien filmé. C'est rare que je prenne autant de plaisir à regarder une comédie romantique.

Harmonium: quelle déprime, j'ai déambulé dans les rues parisiennes en sortant du cinéma en me disant que décidément je suis trop sensible pour regarder des drames.

Neruda: Dieu, que Gabriel Garcia Bernal est sexy! Mis à part ça très bon film. Avec une critique d'un communisme bourgeois assez inattendue dans ce genre de films quand une ouvrière demande au poète si sous le communisme tout le monde sera comme elle qui travaille depuis qu'elle a 11 ans ou comme Neruda qui vit sa vie d'intellectuel bourgeois bohème.

Citation :

Avec une critique d'un communisme bourgeois assez inattendue dans ce genre de films quand une ouvrière demande au poète si sous le communisme tout le monde sera comme elle qui travaille depuis qu'elle a 11 ans ou comme Neruda qui vit sa vie d'intellectuel bourgeois bohème.

De la démagogie, oui ! Le prolétariat a besoin de nous pour mieux penser son auto-émancipation.

AntiMi# a écrit:

Premier contact est cool effectivement, mais la fin c'est tout pété!

Moonlight est très bien, mais je m'attendais à quelque chose de plus percutant, plus engagé.

La La land à voir, c'est très bien filmé. C'est rare que je prenne autant de plaisir à regarder une comédie romantique.

Harmonium: quelle déprime, j'ai déambulé dans les rues parisiennes en sortant du cinéma en me disant que décidément je suis trop sensible pour regarder des drames.

Neruda: Dieu, que Gabriel Garcia Bernal est sexy! Mis à part ça très bon film. Avec une critique d'un communisme bourgeois assez inattendue dans ce genre de films quand une ouvrière demande au poète si sous le communisme tout le monde sera comme elle qui travaille depuis qu'elle a 11 ans ou comme Neruda qui vit sa vie d'intellectuel bourgeois bohème.

Tu tiens un cinéma pour trouver bien tous ces nanars?

M. a écrit:

Premier contact, Moonlight et The Fits. Tous les trois très bien !

Donc sur le premier de la série de films évoqués, Premier contact, est-ce que l'on pourrait avoir un autre retour que "c'est très bien" ou "cool, mais pété à la fin" et si possible en respectant la forme dialectique qui émerge du film? Je sais bien qu'il ne faut pas trop en demander à des fonctionnaires de l'EN, mais pour le moment, même vos détenu-e-s doivent avoir plus de fond dans leurs discussions sur pokémon go et leurs premières aventures sexuelles avec leurs chaussettes...

premier contact est a chier
c'est pas parceque les poulpes ancrent tout pensée sous prétexte que vous devez vous unir (oppressives ça va, mais unis) on vit dans un temps non linéaire et on aura besoin de vous dans 3000 ans.
C'est débile, ne fait aucun sens et la seule chose positif dans le film est qu'on n'a jamais eu des poulpes qui servent d’extraterrestres.

Latifa a écrit:

on vit dans un temps non linéaire et on aura besoin de vous dans 3000 ans.

J'avoue c'est bête pour le coup. Mais j'ai bien aimé l'idée de comprendre le mode de pensée de l'autre par le biais de l'apprentissage de la langue.

Moonlight, c'est l'histoire d'un gars qui se découvre homo dans une banlieue noir US.

The Fits, c'est marrant y a un côté un peu Billy Eliot inversé et plus profond. C'est l'histoire d'une gamine qui fait de la boxe avec son frère et elle est attirée par le cours de danse dans la salle d'à côté. Du coup elle y va et elle se confronte à une "maladie" qui est une métaphore du passage à l'état de femme.
J'ai trouvé ça pas mal dans le sens ou c'est une fille qui pratique à la base une activité sensé être masculine et qui veut faire de la danse parce qu'on sent que sa curiosité est piquée par ce "truc de fille". Mais elle n'abandonne pas vraiment la boxe non plus. Et au final elle devient femme, mais ça implique pas pour autant qu'il faille faire un choix.

J men branle je mate des gamins en train de manger des chips sur periscope

Boivent-ils du sprite ?

tsts tas pas comprise la blague

(en marge d'un affrontement entre des gens qui assistaient au tournage d'un clip de rap et la police)

Continuez comme ça et on met bientôt la clef sous la porte !

moi je mets toujours la clef sous la porte, on sait jamais quand qqn vient et veut rentrer

Lech Majewski, Bruegel, le moulin et la croix, certains trouverons sûrement ce film soporifique, mais j'ai aimé. L'image a un rendu assez irréaliste qui rappelle les œuvres du peintre. Le film se découpe en faisant vivre la multitude de saynètes présentes dans le tableau Le Portement de la Croix de Bruegel et en propose une interprétation. Si vous n'avez pas peur des films un peu contemplatif et que la Renaissance vous intéresse, c'est très bien.

J'ai vu divines il est chanmé !

Dernière claque, Time and Tide, Tsui Hark (2000): A conseiller à n'importe quel amateur de films d'actions et de gunfights pour lui prouver que tout ce qu'il a vu jusque-là n'est malheureusement pas loin d'être de la merde. Et pourtant, j'ai eu une grosse période, films hongkongais, le meilleur d'hollywood, y'a du bon. Mais celui là, je l'avais laissé de côté et putain il était temps d'y remédier. Le geste chorégraphique est ici sublimé par une caméra surdopée qui passe son temps à jouer avec l'espace et la temporalité, avec les poids, à fragmenter les gestes, à accélérer, à faire ressentir au plus près du rythme l'adrénaline sous l'odeur de poudre grâce à une précision TGV. C'est d'une inventivité monstre, tu crois que c'est fini mais y'en a encore, le montage est bien plus efficace que n'importe quelle attraction pour jeunes désœuvrés, et à côté de ça le scénario est tellement baldingué de tous les côtés que le voir deux fois n'est pas de refus et tu te rends compte que c'est aussi un putain de polar urbain crasseux comme les hong kongais kiffent bien. J'parle même ap de la bande son... Bref, ça tape !

La bande annonce pue un peu et répète toujours le même effet mais au moins elle en montre pas trop
https://www.youtube.com/watch?v=Wxk2PPOdw8o

Elle, Paul Verhoeven, pas mal du tout. Alors peut-être que si on a subit tous les compliments médiatiques sur ce film on sera un peut déçu, mais il fonctionne bien et met mal à l'aise. Huppert est très forte comme d'habitude et en ajoutant l'ambiance malsaine sur fond de milieu bourgeois on croirait presque du Chabrol. Petit bémol quand même : certains passages sont un peu lourd comme le gag de l'enfant noir qui naît du couple entre le fils d'Huppert et sa compagne qui sont tous deux blancs (gag servant à souligner que le fils est un naze en montrant qu'il est cocu).

pas facile avec toi aussi le politiquement correct

Divines personne ne. L'a vu ici. ? Il. Est chanmé !

Là j'ai téléchargé sur itunes la. Loi de. La jungle film. Genre absurde.