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Lumpen Petite Bourgeoisie a écrit:

Bobomb a écrit:

C'était juste par curiosité, le lien est bon mais le site bug un coup sur deux j'ai l'impression. (sinon https://ddt21.noblogs.org/?p=565)

Lu. Cet article ne traite pas vraiment du livre de Federici. Je ne comprends pas pourquoi l'auteur du texte oppose Marx et Federici, j'ai plutôt pris la démarche de cette dernière comme un complément féministe de la pensée de Marx. Elle reprend d'ailleurs des raisonnements tout à fait hégelo-marxiste et son argumentation solide s'appuie sur l'histoire et sur le sens historique. Elle affirme que la dégradation de la condition féminine a lieu à partir de la Renaissance, période d'accumulation du capitalisme et non sous le Moyen-Age. Remarque, il ne me semble pas avoir lu une chose de ce genre sous la plume de Marx qui ne s'appesantit guère sur la question du rôle des femmes dans l'histoire. Sa description des divers mode d'exploitation : esclavagisme (sous l'antiquité et au nouveau monde avec son corollaire le pillage et le génocide amérindien), servage, salariat est conforme à la pensée de Marx. Je ne sais pas où l'auteur va pêcher qu'il serait anti-marxiste de développer une thèse sur le pillage de l'amérique du Sud comme phase d'enrichissement rapide puis par la même occasion de préparation à un mode d'exploitation plus rationalisé lorsque le "pays de cocagne" n'a plus rien à fournir (une manière de faire table rase du passé).
L'auteur semble aussi confondre le capitalisme avec sa seule variante industrielle qui en effet commence à partir du 19ème siècle en Angleterre comme chacun sait. Il zappe tout le passage de la place des femmes dans les mouvements hérétiques ou chez les protestants radicaux.
Je classe Federici parmi les penseur-e-s d'ultra-gauche, donc les plus fidèles au corpus de Marx. Si elle évoque des penseurs comme Foucault, ce n'est pas pour tomber dans de la bouillie post-moderne comme on en voit trop souvent (y compris chez certain-e-s intervenant-e-s de ce forum).
Il est vrai que son livre n'a rien d'une critique de l'économie comme l'est le Capital mais son objet d'étude ne s'y prête pas et n'est guère quantifiable.

+1

Citation :

Meurthe et Moselle

Beurk

Mao_ré a écrit:

Bobomb est un collègue donc comprend que parfois il soit loin de ta Meurthe et Moselle

Vu son niveau intellectuel, il finira mieux que ça, à un moment ille bifurquera de son orientation universitaire vers des filières plus juteuses, rêve pas trop, tout le monde n'a pas ton "level" pour finir gardien.

Suggestions de filières?

Haha bref désolé, je comptais y répondre (tout comme je compte me répondre à moi-même sur le topic Postanarchisme, tout comme je compte parfois répondre à d'autres trucs mais que je finis par zapper... c'est plus simple de lire un article du Figaro sur une dégradation d'université et de perdre son temps à écumer les commentaires, j'avoue).
Puis j'ai pas eu trop de temps posé ces temps-ci.

Bref, merci d'avoir répondu ça offre une réponse directe à un point de vue critique resté à ma connaissance sans réponse de lecteurs.
Je voulais relire le lien de ddt21 avant de répondre, mais des quelques compte-rendus auxquels j'avais déjà pu jeter un coup d'oeil, l'impression d'une critique qui passe à côté de l'apport réel du livre et de ses problématiques était apparu. Tu la confirmes. Ca donne envie de le lire en tout cas.

Pfff toujours.pas.eu le courage de le lire caliban... cet abonnement a picsou magazine me fait du mal

Lumpen Petite Bourgeoisie a écrit:

Mao_ré a écrit:

Bobomb est un collègue donc comprend que parfois il soit loin de ta Meurthe et Moselle

Vu son niveau intellectuel, il finira mieux que ça, à un moment ille bifurquera de son orientation universitaire vers des filières plus juteuses, rêve pas trop, tout le monde n'a pas ton "level" pour finir gardien.

Amha je suis le plus grand juteur €£¥ du fofo actually. Cqfd. La prochaine fois envoie moi un pm avant de tenter une punchline pour que je te donne des tuyaux.

qu'est ce t'en sais? ici c'est juste de l'internet... 2ème édition. Et celleux qui ont de la thune ne l'affichent qu'entre personnes "respectables". Je t'aurais appris une règle du milieu. Pauvre plouc.

Citation :

Suggestions de filières?

Si t'es en sciences humaines, c'est encore possible à la fin du parcours licence, réoriente-toi sur le droit public, filière souvent délaissée par les jeunes loups aux dents longues mais à la vue courte, idéal pour terminer cadre sup de la fonction publique (tranquille dans une des directions d'une administration) puis pour embrayer dans la politique. Le droit social est pas mal aussi pour les mêmes raisons, les mêmes loups pensent qu'il s'agit de travailler gratos pour les prolos alors qu'il s'agit de taffer pour les restructurations-compressions de personnels dans les boites, avec nos perspectives économiques, c'est tout à fait rentable comme études sur le long terme. Sinon, tu as le classique droit fiscal, très juteux, les places sont convoitées mais l'aridité de la matière évincent pas mal de boloss.

Y'a quand même mieux à faire de sa vie sous le capitalisme que de devenir prof, penser faire partie de l'élite et distribuer à 8h du mat des tracts gauchos à des cons de prolos/dominé-e-s qui pigent que dalle et n'ont pas les gonades de se révolter.

Lumpen Petite Bourgeoisie a écrit:

qu'est ce t'en sais? ici c'est juste de l'internet... 2ème édition. Et celleux qui ont de la thune ne l'affichent qu'entre personnes "respectables". Je t'aurais appris une règle du milieu. Pauvre plouc.

C'est vrai que je t'avais oublié !
Et qu'en effet tu as toutes les qualité du fissapapa.

Ouais pas terrible

c'est marrant le handi-judo

Nan le droit c'est vraiment pas une bonne filière, pis venant de sciences sociales c'est trop violent. Mieux vaut privilégier une passerelle avec science po (la discipline pas en IEP), et viser un master pro dans des ONG c'est tendance. Un truc qui peut bien marcher pour les jeunes loups ce sont les IAE, là t'es sûr d'avoir du taff à la fin (c'est un peu l'école de commerce de la middle-class). Quitte à rester dans les SHS, prendre sémiologie tendance marketing, les pubards recrutent pas mal dedans. Penser que le droit offre c'est débouché pour les prolos, c'est un truc de prolo, t'as une sélection de bâtard du M1 au M2 avec un diplôme servant à que dalle (par ex en droit public après ce sont les concours et t'as des tueurs), l'avocature coûte une blinde, juriste d'entreprise c'est porteur mais tu fais un taff merdique, avec des horaires merdiques, ça vaut pas la peine. La feinte c'est salarié dans un syndicat, mais faut du réseautage.

Le mieux reste une titularisation dans un petit concours de la fonction publique, tu te syndicalises, deviens délégué du perso un truc du genre, t'es intouchable et tu vis pépère dans un travail où la notion de productivité a pas encore tout ravagé.

A quand le Centre d'orientation et de rééducation pour jeunes apprentis toto paumés, vous feriez de très bons conseillers ?

ça pourrait être une rubrique dans RADIKAL (si on garde ce nom).

nhihil a écrit:

Nan le droit c'est vraiment pas une bonne filière, pis venant de sciences sociales c'est trop violent. Mieux vaut privilégier une passerelle avec science po (la discipline pas en IEP), et viser un master pro dans des ONG c'est tendance. Un truc qui peut bien marcher pour les jeunes loups ce sont les IAE, là t'es sûr d'avoir du taff à la fin (c'est un peu l'école de commerce de la middle-class). Quitte à rester dans les SHS, prendre sémiologie tendance marketing, les pubards recrutent pas mal dedans. Penser que le droit offre c'est débouché pour les prolos, c'est un truc de prolo, t'as une sélection de bâtard du M1 au M2 avec un diplôme servant à que dalle (par ex en droit public après ce sont les concours et t'as des tueurs), l'avocature coûte une blinde, juriste d'entreprise c'est porteur mais tu fais un taff merdique, avec des horaires merdiques, ça vaut pas la peine. La feinte c'est salarié dans un syndicat, mais faut du réseautage.

Le mieux reste une titularisation dans un petit concours de la fonction publique, tu te syndicalises, deviens délégué du perso un truc du genre, t'es intouchable et tu vis pépère dans un travail où la notion de productivité a pas encore tout ravagé.

Vous étudiez l'aigrité.e ?

Citation :

juriste d'entreprise c'est porteur mais tu fais un taff merdique,

non c'est de la merde de A à Z sans réseau, niveau rémun et conditions de travail. Seul intérêt, on peut devenir avocat au bout de 9 ans (à vérifier si c'est toujours possible) et avocat sans connaître du monde c'est pas mieux. La sélection en M2 difficile? c'est juste la question d'être fidèle à sa fac et de faire copain copain avec le prof qui le gère pendant son année de M1, inutile oui car le M1 suffit pour passer tous les concours, le M2 n'est utile que si on veut devenir juriste d'entreprise (ce qui ne sert à rien) ou commissaire de police. A noter que la poursuite sur un doctorat est largement possible (à condition d'être un peu pote avec un prof qui s'en occupe là encore).
Mais comme notre ami-e a du talent, il va bien nous embrayer l'ENA après son M2 ou M1.
On a pas encore de forumeur enarque, je crois que ça manque.
Tes autres propositions font un peu niche à réseau avec de faible débouchés.

je vois

De la merde.
Le style est outrancier du début à la fin, pénible à lire, on a l'impression d'être face un-e démagogue de type libertaire. L'auteur étale sa culture avec un name-dropping d'intellos gauchistes agaçant. Le nombre de pages pourraient facilement être divisées par deux.
L'auteur répète des dizaines de fois les mêmes griefs à l'encontre du sport, même si ce réquisitoire est pertinent : dopages, tricheries, concurrence impitoyable, violences, racisme, sexisme, homophobie, hooliganisme, patriotisme, détournement politique du sport, accointances des milieux sportifs (FIFA, CIO essentiellement) avec tous les régimes "totalitaires" (sic), affairisme, marchandisation...
Beaucoup de néologismes conceptuels foireux de la veine des intellos des éditions l'échappée renforcent ce sentiment de lourdeur.


Le fond est assez pauvre même si je suis d'accord avec le courant de pensée de Quel Sport, la "Théorie critique du sport". Pour qui est déjà familiarisé-e un peu avec la critique du sport, on ressort de la lecture de ce livre avec peu d'éléments nouveaux. Une bonne partie est consacrée à la critique d'intellectuel-le-s pro-sport totalement inintéressant-e-s (Pascal Boniface, Alain Finkielkraut, Michéa...).
Cette Théorie tient à rompre toute filiation historique entre le sport dans la Grèce antique, les jeux du Moyen-Âge et ce que nous appelons maintenant le sport. Elle explique que la recherche effrénée de performance, l'entraînement incessant, les modifications scientifiques du corps et la volonté de battre des records ne sont apparues que sous le règne du capitalisme. Nos rapports au corps, au temps et à la concurrence ne sont pas transposables à ce qui se déroulait pendant les Jeux Olympiques de la Grèce antique.
La partie la plus intéressante est consacrée à la critique de ce qu'il faudrait appeler les réformistes du sport. Un courant bien présent dans les milieux gauchos (sport libertaire, antifa, populaire...) qui rêverait d'atténuer les excès, les dérives (l'auteur souligne l'utilisation fréquente de ces deux mots par les défenseurs d'un sport alternatif) et véritable ligne politique historique du PCF. A ce propos, le livre détaille longuement la politique double du PCF à l'égard du sport, soutien indéfectible à l'institutionnalisation du sport capitaliste et promoteur d'un sport populaire critique du sport-spectacle. L'essayiste ironise sur ces partisans de la gauche radicale qui rêveraient d'un sport sans concurrence, sans performance et sans culte de l'écrasement de l'adversaire. Il rappelle que le sport est par essence de droite et affirme qu'il ne peut pas en être autrement. Il développe les liens entre le sport des pauvres et le sport des riches et décrit comment les deux s'alimentent réciproquement.
On regrette que le livre développe superficiellement des points importants, comme les effets du sport sur la transformation psychologique du sportif amateur et pro ou les effets sur la santé du sport pro ou amateur avec et sans dopage (rarement sans dopage selon l'auteur).

En conclusion, ce livre mal écrit laisse sur sa faim le lecteur averti sur la théorie critique du sport et empêche icelui de proposer un tel livre à un profane sous peine de passer pour le bougon gauchiste de service. Certaines réflexions aux accents réactionnaires, dont les auteurs promus par l'échappée sont coutumiers, viennent accentuer les problèmes de promotion d'un tel opus.

moi je pense que le fait de jouer nous rends meilleurs, la compétition n'en est juste un coté qui nous pousse d'avantage.
Le reste, ce qui est critiqué au fond vient du fait que nous nous n’échappons pas au monde qui nous entoure. Si ce sport est critiquable il l'est au même titre que le fonctionnement de l'économie.

Paris-Brest-Paris, pas de classement, sport de riche..

soyons riches tous

La critique du sport parce que sport = capitalisme, il y a des points sur lesquels j'aimerais débattre un peu.

Parce que je me dis qque le sport est un moyen pour l'homme d'avoir une santé meilleure. Par exemple je fais du sport minimum 8h hebdomadaire, je n'ai jamais de maladies provoquées par les virus.
En ce momentt ayant une blessure musculaire je suis au repos et me voilà avec un virus.

Ensuite le sport permet le bien être et la confiance en soi. On se sent mieux et du coup soit on peut mieux exploiter et faire le mal, soit on peut mieux faire la révolution ou le bien de l'autre.

Aussi, le sport permet pour le mâle d'être le plus beau et ainsi attirer vers lui les autres femelles et surtout de se permettre de conquérir les plus belles d'entre elles ou les autres mâles bien sculptés.
D'habitude l'argent permet au riche d'attirer les plus beaux partenaires sans avoir à se soucier de son apparence, puisque le rapport amoureux sera biaisé par la classe sociale.
Ainsi un riche bedonnant qui transpire alors qu'il fait froid pourra avoir des rapports sexuels avec des partenaires jugés mieux ou beaucoup mieux que lui.
Maintenant analysons le prolétariat. Le plus bas d'entre lui, en France, se trouve dans les cités déshéritées et post-coloniales. Les populations de ces quartiers sont les noirs et les arabes et au prorata de la population il y aura beaucoup de sportifs et de mecs beaux et biens , moins se laissent aller car historiquement , comme le disait Booba, à l'époque, 80s 90s, "impossible de serrer une blonde, même avec un défrisage", c'était très difficile pour des mâles pauvres de se sentir exister en tant qu'homme sans pouvoir financier, d'où la ruée vers le sport.
Les bourgeois et petits bourgeois, vivant dans des milieux plus individualistes, n'oont aucun entrain pour faire 500 pompes tout seul sauf ceux qui ont la volonté, alors que dans les quartiers pauvres, les modes de vies sont plus collectivistes et du coup il se trouve que c'est plus motivant en mode concours de bites d'aller toujours plus loin, de faire un foot souvent, etc.

et aussi du coup tout ça pour dire qu'il faut se montre rplus vaillant, les anti sport sont les dandies avec des foulards en soie qui servent à rien, une barre de traction ça coûte 30 € ?

En fait le sport c'est aussi sexuel, même là regardez instagram comme c'est la mode des gymgirl et toutes les schnecks commencent à faire des pompes etc

que veux tu, Mao_ré est issue de son monde, une grenouille qui rêve d'ailes alors qu'il suffit arrêter être grenouille.