little roy a beau être racisé et faire du reggae, lorsqu'il reprend ce genre de titre, il se rapproche de la culture blanche. Avec ce type de morceau, il s'entoure d'un public blanc et riche et vend la cause de la libération africaine.
Jadis Aimé Césaire maniait le verbe et défendait la négritude face à blanchaille. Aujourd'hui, de pseudo-artistes, avec une démarche plus proche de celle de l'entertainment, distraient leurs bons maîtres en passant sous silence les réelles souffrances de leur propre peuple et en s'acculturant avec le zèle du renégat de fraîche date.
A quand une reprise en blues de cloclo?