J'ai lu "startup sociale" et gerbé ma tartine sur l'écran. T'imagines les mecs sortant d'école de co, trop cynique, qui se disent :
- Eh Edouard, si on gagnait du fric sur les pauvres ?
- Ben t'es con on peut en gagner que comme ça
- Bon, on fait comment, une asso puis on sfait des subventions ?
- Ouais pq pas, mais faut un créneau qui marche
- Les pauvres... la pauvreté... la misère... Putain j'ai une idée !
- Vazi, quoi ?
- Les réfugiés gars ! On fait une asso qui aide les réfugiés putain chuis trop bon.
- Han han, y'a un blème, le temps que les subventions tombent on va se faire doubler, puis en plus y'en a déjà pas mal sur le coup, faudrait trouver une autre idée, mais garder en tête l'idée de partenariat avec l'Etat, c'est le meilleur financeur..
- Attends attends, merde, je tiens un truc là : une startup ! On donne toujours du pognon aux gens qui se lancent, donc on en aura dès le début, faudrait un truc où en fait les gens feraient le job à notre place, style développer une sorte d'agenda tu sais, comme font les gauchos avec leur indymedia truc là..
- Mais c'est bon ça ! Style on lance un site qui regroupe les initiatives mais plutôt que des trucs autonomes, on travaille pour l'Etat, comme ça au final on gère que dalle à part l'administration du site !
- Niquel, faut trouver un mot, un truc qui frappe, tu sais comme "Paris je t'aime", qui sonnne bien
- Et pourquoi pas Paris je t'aide ?
- OH OUAIS !