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 Christine ne se laisse toujours pas faire

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3 participants
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MessageSujet: Christine ne se laisse toujours pas faire   Christine ne se laisse toujours pas faire Icon_minitimeDim 19 Juil - 19:33

Citation :
Une équipe excédée. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier l’état d’esprit actuel d’une partie du personnel pénitentiaire de la maison d’arrêt d’Epinal. L’équipe la plus concernée par cette exaspération est celle œuvrant au sein du quartier « femmes » de l’infrastructure.

Depuis quelques semaines, ces surveillantes subiraient une situation jusque-là inédite : la gestion d’une détenue à la recherche permanente du conflit.

La personne en question est une quadragénaire ayant intégré début mai la maison d’arrêt d’Epinal. Cette femme, qui est placée en détention depuis novembre 2012, a déjà écumé plus d’une douzaine d’établissements. Comment expliquer ce chiffre hallucinant ? C’est simple : elle enfile un nombre impressionnant de sanctions disciplinaires. « Depuis son incarcération, elle a déjà eu droit à plus de 80 procédures à son encontre pour violences, agressions et insultes sur le personnel pénitentiaire » déclare une surveillante, membre du bureau FO de la maison d’arrêt.

A priori, cette détenue a toujours été très difficile à gérer. Et visiblement, son arrivée sur Epinal n’a pas apaisé son tempérament. D’après les représentants du syndicat, la quadragénaire est dans une attitude constante de provocation verbale avec le personnel. « La situation est électrique » affirme Fabrice Carbillet, délégué régional FO, tout en pointant du doigt la direction centrale des services pénitentiaires qui, selon lui, ne fait que déplacer le problème à chaque fois qu’elle change d’établissement.

Pour les membres locaux et régionaux du syndicat, la situation n’a que trop duré. D’autant plus qu’un « dérapage » peut subvenir à tout moment. Pire : d’après eux la quadragénaire bénéficierait même d’un « traitement de faveur. » « On nous demande de la traiter comme n’importe quel autre détenu et de ne pas répondre à ses provocations. Mais cette dernière peut téléphoner deux fois par semaine au lieu d’un seul coup de fil pour les autres personnes incarcérées. Elle n’a pas non plus de carte d’identité intérieure alors que tous les détenus doivent en avoir une. Enfin, la direction lui a fait signer un papier afin d’autoriser les surveillants à la fouiller après les parloirs. Or, elle se trouve actuellement en quartier disciplinaire et chaque individu qui se trouve dans ce quartier doit être obligatoirement fouillé. Cette autorisation n’est donc pas nécessaire. Il y a également d’autres petits privilèges qui s’accumulent… »

Inquiétudes des détenues pour le personnel

Tous ces éléments mis bout à bout semblent déboucher sur une situation devenue irrespirable pour le personnel qui ne sait plus comment se comporter face à cette femme. L’inquiétude aurait même gagné une partie des femmes incarcérées au cœur de la structure spinalienne. « Sur les 17 détenues, 12 ont écrit à la direction afin de signaler le comportement agressif de cette femme vis-à-vis des surveillantes » déclare la déléguée régionale Fadila Doukhi, estimant qu’il est grand temps de tirer le signal d’alarme. Pour la représentante FO, la maison d’arrêt ne serait d’ailleurs pas la solution adéquate pour cette personne : « sa place est en hôpital psychiatrique. »

Du côté de la direction, pas question de « diaboliser ou banaliser » un quelconque détenu. Ceci dit, Alain Cacheux, le directeur de la maison d’arrêt d’Epinal, n’a pas la même vision sur ce dossier et affirme qu’elle ne bénéficie d’aucun privilège : « Il n’est pas inhabituel d’avoir des détenus qui sortent du contexte local. Mais cette personne est gérée comme tout détenu, dans le respect du code de procédure pénal. Elle est traitée sur un même pied d’égalité. » Affaire à suivre…

Vu les griefs à l’encontre de cette détenue, on peut se poser deux questions toutes simples : qui est-elle et qu’a-t-elle pu bien faire pour se retrouver en prison ? A priori, cette femme n’est pas une grande délinquante. A la base, c’est une bergère qui, en novembre 2012, s’est révoltée contre une fouille alors qu’elle rendait visite à son compagnon, incarcéré pour une longue peine. Elle est alors condamnée à deux mois de prison. Mais ensuite, la quadragénaire va accumuler plus de 80 procédures disciplinaires. Ce qui va prolonger à chaque fois sa détention. Résultat : alors qu’elle ne devait effectuer que deux mois de prison, elle cumule déjà plus de deux ans et demi derrière les barreaux de 13 établissements pénitentiaires. Pourquoi a-t-elle ce comportement qui ne fait qu’aggraver son cas ? Ses plus proches soutiens affirment qu’elle est une femme révoltée contre l’administration pénitentiaire, prête à beaucoup de choses pour dénoncer certaines conditions de détention. En tout cas, une chose est sûre : cette détenue possède une personnalité bien singulière…

http://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2015/06/09/une-detenue-qui-pousse-a-bout-le-personnel

C'est un truc de fou Like a Star @ heaven
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MessageSujet: Re: Christine ne se laisse toujours pas faire   Christine ne se laisse toujours pas faire Icon_minitimeDim 19 Juil - 21:46

Quelle bouillabaisse nauséabonde.

Rectifions le tir:

https://enfinpisserdanslherbe.noblogs.org/
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Lepauvre

Lepauvre


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MessageSujet: Re: Christine ne se laisse toujours pas faire   Christine ne se laisse toujours pas faire Icon_minitimeLun 20 Juil - 1:52

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messeufs

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Messages : 1052
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MessageSujet: Re: Christine ne se laisse toujours pas faire   Christine ne se laisse toujours pas faire Icon_minitimeLun 20 Juil - 9:07



http://rebellyon.info/Pisser-dans-l-herbe-un-moment-de-radio.html
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MessageSujet: Re: Christine ne se laisse toujours pas faire   Christine ne se laisse toujours pas faire Icon_minitimeLun 20 Juil - 15:42

Citation :
A l’attention particulière de
FO Pénitentiaire des Vosges
la direction de la MA d’Épinal
la Direction Régionale de Strasbourg
la Garde des sceaux
la Rédaction de Vosges Matin
la direction de la MA de Metz

OBJET : Situation de Mme Christine RIBAILLY, anciennement détenue à la MAF d’Épinal – Réaction à l’article de Vosges Matin paru le 9 juin 2015

Mesdames, Messieurs,
Nous venons ici attirer votre attention sur la situation de Mme Christine Ribailly, actuellement incarcérée à la MAF de Metz, et précédemment, à la MAF d’Épinal. Dans un même temps, nous souhaitons réagir à l’article « Une détenue qui pousse à bout le personnel » paru dans le quotidien Vosges Matin du 09 juin 2015. Véritable tribune d’une section syndicale de surveillants qui se veulent à la fois juges, psychologues et médecins, cet article autorise et soutient ces surveillants dans un exercice qui dépasse leur fonction, et vise à aggraver la situation de cette détenue dans la droite ligne du travail engagé, depuis plus de deux ans, par l’Administration Pénitentiaire et la justice. Si cet article se garde bien de la nommer, il ne fait aucun doute que la détenue dont il est question est Mme Christine Ribailly, enfermée depuis novembre 2012 pour ses insoumissions à l’autorité de différentes institutions publiques, dans la défense de ses revendications.

Dans cette tribune, la section FO Pénitentiaire des Vosges déclare, par la voix de Mme Fadila Doukhi, que la «place [de Mme Ribailly] ne serait pas en maison d’arrêt mais en hôpital psychiatrique ». Il est inacceptable qu’une corporation syndicale de surveillants s’arroge le droit de colporter les élucubrations du personnel sur l’état de santé d’une détenue. Quelle formation médicale possède ce personnel pour se permettre de tels diagnostics ?

Si par la même voix de Vosges Matin, la direction de la MAF d’Épinal veut donner à croire qu’elle ne partage pas l’avis de son personnel syndiqué, les faits montrent le contraire. En effet, rapidement la direction donnait raison à la demande de la déléguée de FO en procédant à un signalement auprès de la préfecture : le 17 juin 2015 Mme Ribailly était ainsi convoquée pour une expertise psychiatrique. Celle-ci, n’a, heureusement et pour l’instant, pas donné lieu à une décision d’hospitalisation sous contrainte.

Malheureusement, nous ne savons que trop bien à quoi peut servir le recours à l’institution psychiatrique dans la gestion des détenus par l’Administration Pénitentiaire. Loin de tout altruisme, cette pratique n’a d’autre but que de faciliter le travail du personnel pénitentiaire pour des cas de détenus trop récalcitrants au quotidien carcéral.
Dans les faits, après les traditionnels transferts disciplinaires et autres placements au mitard ou en isolement, l’internement psychiatrique vient comme ultime sanction disciplinaire appelée par l’administration pénitentiaire. L’injection de sédatifs et la camisole physique sont en effet redoutables pour ce qui est de casser toute velléité de protestation.
Le personnel pénitentiaire se voit alors rapidement soulagé. Les détenus voient leur santé rapidement et dangereusement dégradée.

Concernant Mme Ribailly, ce n’est pas la première fois que l’Administration Pénitentiaire brille par de telles pratiques ! Il y a quelques mois seulement, l’administration de la MAF d’Elsau à Strasbourg, réussissait, par un signalement similaire, à faire placer Mme Ribailly à l’UHSA de Nancy. Sitôt arrivée, la médecin psychiatre de service reconnaissait le caractère abusif de ce placement et procédait à la levée de l’hospitalisation sous contrainte.
En 2011, c’était le centre pénitentiaire de Lyon-Corbas qui faisait procéder à un même placement à l’UHSA du Vinatier à Lyon. Suite à un recours de la part de Mme Ribailly, le tribunal administratif jugea, a posteriori, ce placement abusif et demanda son annulation administrative.

Nous dénonçons ces pratiques régulières de la part de nombreuses institutions, comme l’administration pénitentiaire, mais également de nombreuses autres institutions de l’autorité publique (forces de police et de gendarmerie, justice, mairies, préfectures, etc.) qui, lorsqu’elles se trouvent face à une contestation de leur autorité, n’hésitent pas à juger comme « fous » leurs détracteurs afin de s’en débarrasser à grands coups de camisoles physiques et chimiques.

Par ailleurs, nous tenons également à dénoncer des pratiques, malheureusement trop communes, qui visent à monter les détenus les uns contre les autres. Dans le même article de Vosges Matin, il est fait référence aux soi-disant inquiétudes pour leur surveillantes, formulées par courrier, d’une dizaine de détenues de la MAF d’Épinal. Nous savons que trop bien comment fonctionne le chantage, aux sanctions d’un côté, et aux Remises de Peines Supplémentaires et petites faveurs de l’autre. Dans de telles conditions, il devient difficile de refuser quelconque demande du personnel pénitentiaire, qui quant à lui, combat toute forme de solidarité entre détenus.

Depuis maintenant plus de deux ans et demi, Mme Ribailly est incarcérée dans vos prisons. Initialement condamnée pour avoir contesté l’arbitraire dont fait preuve l’administration pénitentiaire face aux familles et proches de détenus, mais également pour son engagement contre le prélèvement ADN, le fichage de la population, la loi LOPPSI 2, le puçage et la vaccination obligatoire des brebis, et d’une manière générale, toutes les situations arbitraires générées par les autorités publiques.

Bien qu’incarcérée, Mme Ribailly continue de dénoncer les situations qu’elle subit et réprouve. En détention, il s’agit notamment des fouilles systématiques pratiquées par la plupart des établissements pénitentiaires en France et ce, malgré l’interdiction posée par la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009. Il s’agit également des cartes de circulations imposées pour tout déplacement à l’intérieur de la détention, continuum de la logique de fichage généralisé qui traverse la société. Et plus généralement, toutes les humiliations, chantages, violences, morales comme physiques, que peut produire le quotidien carcéral sur l’ensemble des détenus.

Face à toute velléité de protestation, l’administration pénitentiaire regorge de moyens disciplinaires et cela fait deux ans et demi que Mme Ribailly en fait les frais.
Nous dénonçons l’ensemble de ces pratiques :

Insultes, menaces et violences physiques et morales de la part du personnel pénitentiaire.
Chantages (suppression de parloirs, d’UVF, d’activités diverses, de repas, d’accès à la douche, de correspondances internes entre les détenu-e-s, des couvertures, des produits d’hygiène, de tabac, du droit à la défense par le refus d’appel à son avocat, de l’accès aux soins, etc.).
Sanctions disciplinaires telles les placements successifs au mitard puis en isolement lorsque les délais légaux sont dépassés (deux tiers de l’incarcération de Mme Ribailly passés en QD et QI), et les transferts disciplinaires à répétition et dans des établissements systématiquement loin de ses proches.
Plaintes à répétition de surveillants opportunistes et vindicatifs qui, par les procédures judiciaires à répétition, les lourds frais qu’elles engendrent et les ignobles dommages et intérêts qu’ils se voient accorder, ne visent qu’à user Mme Ribailly.
Report continuel d’une possibilité de libération par l’ajout de nouvelles condamnations prononcées en détention, par des suppressions de remises de peines et les refus systématiques des aménagements de peine auxquels elle a théoriquement droit.

Alors non, contrairement à ce qu’en disent les élucubrations des surveillants de FO, si traitement spécifique il y a avec Mme Ribailly, ce n’est certainement pas un « traitement de faveur » mais bien un ensemble de pratiques qui ne visent qu’à la faire renoncer à ses revendications, quitte à rallonger son incarcération et à mettre à mal son intégrité physique et morale, ainsi que celle de ses proches.

Dans l’immédiat, nous exigeons que cessent, sans délais, toutes les exactions précitées dont fait l’objet Mme Ribailly. Nous réclamons :

Que cesse toute pression et tout acharnement,
Que cesse l’ensemble des sanctions disciplinaires,
Que soit abandonnée toute tentative de placement en hôpital psychiatrique,
Que soit donné droit aux aménagements de peine auxquels Mme Ribailly a théoriquement accès,
Que soit donné droit à sa demande de transfert dans un établissement pour peine à proximité de ses proches.

Sachez que nous restons attentifs à l’évolution de la situation de Mme Ribailly que nous continuerons de dénoncer et de rendre publique ; et que nous ne cesserons de réagir de toutes les manières nécessaires aux traitements qui lui sont faits derrière les murs de vos prisons.

Mercredi 15 juillet 2015,
Enfinpisserdanslherbe, regroupement de personnes en soutien à Christine

Pour tout contact : christinecontact@riseup.net
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